Il est incontestable que l’Université reste le creuset de la transmission du savoir par l’enseignement,

la recherche et le service à la communauté.

Mais ce que l’on ne dit pas assez, c’est que l’Université va de pair avec la (les) publication(s).

C’est pour avoir relégué au second plan le volet « publication », que des nombreuses Universités africaines battent de l’aile, confinées dans les oubliettes, méconnues de hauts lieux scientifiques.

Pour cette raison, certains professeurs devraient voir les titres et grades leur être retirés lorsqu’ils n’ont rien produit au titre des publications durant un certain nombre d’années, selon un criterium à redéfinir !

Quoi de plus étonnant qu’il n’y ait aucune Université rd-congolaise au peloton de tête du dernier classement de 200 grandes Universités africaines ?

Preuve que le chemin reste long pour sortir nos Universités du ghetto, tant l’Université est synonyme d’excellence, de leadership et d’innovation.

Reste à espérer que les pouvoirs publics de nos pays africains s’accordent, en apportant leur soutien tous azimuts aux chercheurs et autres savants dont les publications font autorité aux 4 coins du monde.