« Quel type de femmes pour répondre au rendez-vous de la parité ? », tel est le thème retenu cette année à l’Université Technologique Bel Campus (UTBC),
où une conférence débat a été organisée dans le cadre de la commémoration du mois dédié à la femme.
La première intervenante, Linda Kabombo, écrivaine et licenciée en droit, s’est appesantie sur le sous thème : « Femme, force motrice». Elle a fait comprendre que la femme représente souvent le principal atout inexploité d’une communauté alors qu’elle est le pilier même de l’éducation, mais elle reste en arrière car elle ignore encore qu’elle incarne les forces motrices capables de booster le développement de la société.
D’où, elle doit se dire qu’est-ce que j’ai à donner car dans le cadre de cette lutte homme-femme dans le milieu professionnel, l’on doit connaitre ses droits et devoirs afin de faire face et de relever les défis qui s’imposent.
Pour Linda Kabombo, la femme ne se bat pas contre l’homme mais plutôt contre les lois et coutumes qui asservissent les femmes.
La deuxième oratrice, madame Angélique Ngale, a parlé du profil de la femme compétitive en énumérant les obstacles qui empêchent à la femme de répondre au rendez-vous de la parité qui sont entre autres : l’ignorance due à l’absence de connaissances, de sa vraie valeur qui du reste sont importantes pour son développement et son épanouissement.
Aussi, la loi du moindre effort qui englobe la paresse, la négligence, la peur des autres, la fuite des responsabilités et la dépendance aux autres avec comme conséquences, ces genres de femmes ne comptent plus que sur les relations filiales et intimes pour réussir dans leurs études et dans leurs vies.
Un tout dernier obstacle énuméré, c’est aussi le manque d’ambitions.
A son tour, madame l’administratrice du budget de l’UTBC, Emilie Epeka Mbambe, organisatrice de cette conférence débat, pense que l’heure est de faire le bilan, réfléchir, échanger et se mobiliser ensemble pour construire une société juste, forte et égalitaire car la RDC, hier modèle dans la question du genre, n’est plus une bonne élève en matière de parité en Afrique. Elle occupe l’avant-dernière place avant le Sao Tomé Principe.